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CHRONIQUES
 


AUDIOMETAL Webzine

Artesia est une toute jeune formation française, menée par la belle Agathe (voix et clavier) et la charmante Gaëlle (violon). Après un premier enregistrement non distribué « L’éveil de l’âme », voilà enfin « L’aube Morne » leur première démo, en auto-production et mes amis quelle démo… C’est apaisant, mélodieux et amplis d’une beauté indescriptible, tel le doux souffle du vent au travers des arbres, nous souhaitant la bienvenue à l’orée des bois, nous invitant à venir nous réfugier « A l’ombre des grandes forêts » pour écouter le paisible « Murmure des feuilles ». A l’enregistrement et au mixage on a l’honneur de retrouver Loïc Cellier chanteur et guitariste du groupe Belenos, qui vient également poser sur la bande quelques notes de guitare acoustique et de percussions. Autant dire que les demoiselles savent s’entourer et honnêtement le son est vraiment de qualité et beaucoup de démos n’ont pas la chance d’avoir cet avantage. Cela sonne tel le « Royaume Mélancolique » de Dark Sanctuary et les deux musiciennes ne nient pas l’influence. Même s’il faut admettre qu’avec cette « Aube Morne » elles n’innovent pas vraiment, notre être ne peut résister à cette impérieuse mélodie, car composée de 5 titres, pour une durée d’environ 20 minutes, cette œuvre d’Artesia bouleverse nos sens et l’espace temps. Dès les premières notes du morceau « A l’ombre des grandes forêts », l’égarement nous emporte… un synthé sombre et mélancolique, une douce voix… l’envoûtement peut commencer… Nous voici déambulant parmi les arbres de cette grande forêt, les branches craquant sous nos pas, mais arrêtons-nous quelques instants et écoutons « Le Murmure des feuilles ». Un synthé se fait entendre, et le piano joue ses premières notes avant que la voix de la dame des bois ne se fasse entendre bercée par la douce mélodie du violon. Le tonnerre surgit brusquement au milieu de cette magnifique forêt si paisible, les percussions s’éveillent, mais la voix d’Agathe calme cette tempête en investissant les lieux de sa beauté si pure. Mais quelque chose vient semer le trouble dans cette si paisible forêt, la douce dame des bois nous clame sa « Tristesse » son chant résonne dans les moindres recoins de la forêt… chaque note du piano accompagnant son message, un message de chagrin et de « Lassitude » exprimé par la complainte des violons et les notes apaisantes de la guitare acoustique. La pluie tombe et « L’aube Morne » lève ce voile de tristesse et de lassitude et la dame des bois se retire sans bruit… vous n’avez qu’à fermer les yeux… tout est si calme… 16/20

 

LA PART D'OMBRE Webzine

Au delà de la musique, ARTESIA pose ses notes comme l'on peint un paysage d'automne à l'approche de l'hiver. Cette fresque sublime et sobrement nommée "L'aube morne", première démo de ce duo Rennais et féminin nous emmène portés sous la volute d'une brume légère dans un univers pur et dépeint de sentiments, d'émotions et d'évasions. Rappelant par cet atmo la formation DARK SANCTUARY, Agathe et Gaëlle viennent à leur tour dépeindre ce ressenti, cette émotion propre et pure que certains osent à exprimer. Entre atmosphères constamment présentes par de voluptueuses nappes de claviers, enlaçant piano et synthé, ce sont des chants légers et harmonieux qui imposent la grâce et la quiétude. Théâtralisant sobrement leur musique à travers la présence de sons d'orgue en certains lieux (Lassitude) ce biais leur confère une orée médiévale dont une présence acoustique, quelques percussions et l'appui d'un violon enveloppent ces notes d'une touche légèrement celtisée ! A cette lecture, il est aisé de juger que ici tout est fort bien fait et que loin des guitares et des grosses rythmique, ce sont d'autres sentiments qui s'y expriment à travers une musique dite : atmosphérique. De ces si courtes vingt minutes, l'on retiendra aussi la présence de Loïc Cellier (Belenos) à la guitare acoustique et aux percussions ainsi qu'au chevet de l'enregistrement face auquel rien est à dire et de la pochette tout simplement adaptée. Nul besoin dés lors de s'aventurer au delà en les mots pour présenter cette musique et ce duo car ARTESIA se définira bien mieux par l'écoute ! Ceux qui ont su trouver en DARK SANCTUARY une musique d'évasion retrouveront sans douter ces souvenirs en ARTESIA. Pour ma part et de manière bien agréable ces demoiselles m'ont conquis !

 

GUTS OF DARKNESS Webzine

Une très bonne surprise que ce nouveau duo natif de Rennes, marchant sur les traces de Dead Can Dance, Stoa et autres Arcana. Si ces influences sont évidentes à l'écoute de cette heavenly douce et triste, il est cependant important de noter la qualité de l'enregistrement et des arrangements. Le travail effectué ici nous éloigne ainsi du côté 'cheap' voire éculé qu'ont nombre de formations dans ce genre musical. Une première démo avait déjà été enregistrée en 2003 sans être distribuée, la qualité de celle-ci n'ayant pas plu au duo. Il faut donc croire que la patience est une vertu puisque les 5 titres de cette aube morne transportent l'auditeur dans une féérie plutôt sombre, alimentée par le superbe chant d'Agathe et le violon mélancolique de Gaëlle. Le seul reproche que l'on pourrait faire est peut-être une certaine linéarité dans l'agencement des compositions (thèmes de pianos récurrents par exemple), mais cette démo est suffisamment envoûtante pour que l'on passe outre l'aspect référentiel propre aux premières oeuvres. A l'heure où ce genre musical semble reprendre un élan certain (retour de Collection d'Arnell-Andrea, succès d'Olen'K), il est fort à parier que les demoiselles sauront tirer leur épingle du jeu. N'hésitez pas à vous procurer ce mini, il en vaut largement le détour. http://www.artesia.fr.st December 2004 note 4/6

 

DARK SPIRIT IN A CANDLE Webzine

Le gothique funèbre, automnal nourri d'un souffreteux désenchantement et d' une latente , maligne désespérance fait des émules, et pas plus loin que dans nos contrées - plus spécifiquement sur les landes chagrines, bronteiennes et iodées de la retirée Armorique - puisque nous allons chroniquer ci-dessous la première démo d'un groupe français - Artesia - formé de deux jeunes musiciennes - Gaëlle et Agathe.
Comme signalé dans leur biographie - car révélateur de leur exigence - une première démo avait été enregistrée en 2003 puis laissée de côté, en raison d' une production peu concluante et l'on ne peut évidemment que chaudement louer cette attitude artistique qui prouve que le tâtonnement,la persévérance et l'exigence font également parti des qualités de n' importe quel musicien et inhérentes à son travail bien avant de vouloir profiter des fruits du verger. Ceci étant posé comme préambule, guère étonnant donc de retrouver Artesia avec ' L aube morne ' un an plus tard, dotée d'une production tout à fait honnête , maîtrisée par un nom qui revient assez régulièrement dans le milieu de la scène métal extrême française depuis pas mal de temps déjà - grâce à des formations comme Asyndess et plus récemment Belenos - Loïc Cellier. Une production à l'image des compositions - qui , peu de dire , qu' elles rappellent étrangement Dark Sanctuary - particulièrement ' Royaume mélancolique' - mais également - et ceci toutefois par touches sporadiques et timides d' autres formations prestigieuses du style, tels qu' Elend, Deleyaman - notamment sur le titre 'Le murmure des feuilles' - voire les américains d' Autumn Tears - notamment en référence à leur dernier et magnifique album : 'Eclipse' - des échos familiers et des réminiscences amies qui sourdent dans l'épais brouillard , la rivière de larmes évoqués par Artesia - point de grandiloquence symphonique et théâtrale comme chez Elend ,de pâtine ethnique comme chez Deleyaman ou même de la mortifère luxuriance musicale émanant d' Autumn Tears, mais Artesia appartient bel et bien à cette famille , cette sensibilité et en est finalement , incontestablement les héritières de coeur. Passée donc la légère critique, bien naturelle pour un premier élan, de naviguer un peu trop près des mêmes vaisseaux fantômes que leurs aînés l' on pourra aisément penser que leur personnalité s'étoffera à n'en point douter avec de nouvelles expériences , recherches ainsi que tentatives créatives. Tout au long des cinq titres menés par un duo lancinant de voix fémines et dont le fil conducteur et la charpente demeurent le piano, coloré en demi-teintes par un violon plaintif et soutenu par des orchestrations discrètes mais enveloppantes tels un linceuil , les deux musiciennes d' Artesia nous livrent malgré tout une bien belle leçon de ténèbres, dans laquelle on sombre lentement et inexorablement, entamant à leurs côtés une cathartique descente vers les méandres de catacombes ancestrales, menée par un orgue solennel et des claviers recueillis. A souligner, de façon anecdotique, comme moments particulièrement savoureux, l' élégance des arrangements sur la vibrante lamentation de ' Le murmure des feuilles' ainsi que les errances vocales de l'âme , particulièrement expressives et bien senties, sur ' Tristesse' comme acmé de cette promenade crépusculaire.
Alors, reste quelques linéarités voire répétitivités et menus détails à gommer - petit mot au passage sur des attaques parfois légèrement incertaines au violon - pour rendre encore plus intense et dense ce livre des morts mais au vu des aspirations ,motivations et talent du groupe et au vu du premier jet proposé, il est à parier que le futur s'annonce des plus prometteurs. à conseiller vivement !!!!

 

METAL CHRONIQUES Webzine

Artesia est l'oeuvre de deux jeunes femmes, Agathe (voix, clavier) et Gaëlle (violon) qui allient leur savoir pour créer une musique douce et lancinante propre à la contemplation et à l'admiration comme savent le faire leurs aînés de Dargaard, Empyrium ou Dark Sanctuary. Quelques volutes de clavier mêlées au violon, voilà la base de cette ode à la nature qui mêle mélancolie, rêverie et tristesse, dans les affres de l'hiver et si votre spleen en cette période est à son paroxysme mieux vaut éviter Artesia, sa musique n'étant pas prompt à réchauffer les coeurs. La voix est reléguée au second plan et semble quasi-inexistante proposant une caresse proche d'une légère brise à travers le feuillage qui vous traverse sans encombre et sans retenir votre attention. Pour ma part, j'aurais apprécié quelques passages où la voix aurait supplantée la musique pour permettre une légère diversité de ces cinq titres (si tant est que les paroles n'affectent pas la « magie » de l'ensemble).
La musique du duo est un hymne de toute beauté à notre Mère Nature ou alors l'accompagnement idéal pour la cérémonie de retraite des elfes de la Lothlorien. Plaisant et apaisant tout simplement, nul besoin de se forcer à trouver d'autres superlatifs, cette musique parle d'elle-même.
Pour résumer, il suffit de lire les titres des cinq compositions pour avoir une petite idée de ce dont on parle ici. L'enregistrement et le mixage de cette démo ont été assurés par Loïc Cellier (Belenos) qui a également apporté son aide pour les parties de guitare acoustique et de percussions. 6/10

 

METALFLY Webzine

Le duo féminin Artesia évolue dans un style proche de Dark Sanctuary ou Elend . Donc point de brutalité ici . Juste une envoutante tristesse et une douce mélancolie émanant de somptueuses nappes de claviers. Se rajoute ça et là , la voix d' Agathe, le violon de Gaëlle et parfois la guitare accoustique de Loïc Cellier (Belenos !!) .
Les claviers et les voix de "A l'ombre des grandes forêts" nous introduisent tout en douceur dans le monde des 2 bretonnes. "Le murmure des feuilles" est un titre long qui est construit autour d'un arpège de piano puis se conclue sur une petite mélodie de violon. "Tristesse" , le morceau suivant est sans doute le plus long et sombre des cinq compositions . Il me rappelle parfois certaine musique de film , comme les chants mélancholiques d'elfes sur certains passages du Seigneur des Anneaux ... On passe ensuite à "Lassitude" avec une premiere partie mélant orgue,piano,violon et voix puis le morceau se conclut sur un passage qui fait intervenir la guitare de Loïc et le violon de Gaëlle . Ce dernier donne une couleur presque celtique au morceau . La démo se termine ensuite avec "L'aube morne" , pendant lequel la pluie ne cesse tombée Bref , un disque reposant. 3/5

 

ANTITHETIK Webzine

Avec sa sensibilité, Artesia, jeune duo de charme, convie l'auditeur à un voyage intérieur fascinant. On n'écoute pas Artesia en musique de fond, on savoure l'instant, on se l'approprie, de toute façon, vous ne pourrez faire autrement. Les 5 titres de "L'Aube Morne" sont autant d'invitations à l'introspection. Univers fascinant, ouvre spirituelle sur laquelle l'ombre d'un Dead Can Dance, d'un Dark Sanctuary, plane sans cesse. Conçu dans la moelle de la mélancolie, "L'Aube Morne" développe des ambiances qui au fil des écoutes gagnent en profondeur. Le chant d'Agathe est aérien, il se fond dans les atmosphères éthérées qu'un clavier fait naître en nappes voluptueuses. Et lorsque que le violon de Gaëlle vient souligner les thèmes mélodiques, on reste suspendu à ces notes évanescentes qui soulignent la beauté diaphane de l'instant. La gravité ascétique de la mélancolie s'en retrouve sublimée. Musique onirique, passionnelle et obsédante, lorsqu'elle se dévoile, elle accapare l'espace, plus rien n'existe, c'est une porte qui s'ouvre sur l'âme. Loin d'un discours superflu, Artesia va à l'essentiel, et c'est avec une perfection formelle que sa musique touche au plus profond de l'être. Alors, à votre tour, laissez-vous envahir par ce voile noir de volupté. Je me morfonds de la suite. (8/10)

 

LA HORDE NOIRE Webzine

Artesia est une nouvelle formation française oeuvrant dans le dark atmospheric. Autant le dire tout de suite, Artesia fait partie de ces formations qui sont issues du metal mais qui pratiquent un style autre que le metal, en l'occurence du "dark atmospheric", à l'instar de Dargaard, D.V.K.E, Dark Sanctuary et d'autres qui ont été receptifs à l'une des meilleurs formations musicales tous styles et toutes périodes confondues et qui se nomme Dead Can Dance, dont les cinq premiers albums sont des chefs d'œuvres immortels de musique tragique. Contre toute attente, et à l'instar de Dark Sanctuary, il y a aucun échos métalliques dans la musique d'Artesia (par exemple: pas de cris black, saturations,orchestrations puissantes...). Il ne s'agit pas d'une musique violente, saturée ou extrême, mais avant tout d'une musique intense, et bien évidemment de nombreux metalleux ne comprendront pas l'intérêt que peut avoir ce genre de formations dans l'univers du metal; personnellement je me suis toujours intéressé à ce genre de formations qu'elles soient issues du metal ou pas, et à mon avis les adeptes de metal réellement sombre et émotionnel (doom,dark metal...) ne peuvent qu'y être réceptifs. D'ailleurs, la comparaison avec Dark Sanctuary semble évidente, et ce n'est pas pour déplaire, d'autant plus que la proximité se situe plutôt avec le Dark Sanctuary de la première époque, celui de l'excellent mini-cd " Funeral cry" et du premier album "Royaume mélancolique", la période la plus inspirée de Dark Sanctuary. Artesia pratique donc une musique atmosphérique à la fois très mélancolique et très belle (les deux vont de paire), réalisée à l'aide de claviers utilisants des nappes atmosphériques et des sons de piano, et avec un violon bien mélancolique lui aussi. Le tout est surmontée d'une très belle voix féminine magnifiquement mélancolique qui me rappelle sur "Tristesse" entre autres les cultes Stoa, voix ici pas très mise en avant pour mieux se fondre dans l'ensemble. On peut souvent reprocher une certaine platitude à ce genre de formation, et si c'est parfois justifié dans le pire des cas, ici c'est loin d'être le cas puisque Artesia a réussi à produire une musique atmosphérique intense et donc non lassante tout au long des cinq titres proposés, qui se dissocient bien les uns des autres. Il y a d'ailleurs quelques percussions et de la guitare acoustique executées par Loïc Cellier, du groupe de pagan black Belenos, dont finalement l'ombre plane sur cette réalisation de par l'aide apportée (enregistrement, site, ...) et qui a depuis, à ce qu'il semble, intégré la formation en tant que membre. D'autres reprochent en général le manque de technique (oui pas de solos sans queue ni tête, ni de frime instrumental ici); mais celui qui recherche l'émotion ne s'intéresse pas à la technique, les deux ne vont pas de paire de toute manière, et l'émotion (où l'âme) est ici fortement et heureusement présente. Que dire de plus si ce n'est que ce premier jet créatif (ou déversement d'émotions) de vingt minutes se révèle être une réussite, surtout quand on considère qu'il ne s'agit "que" d'une autoproduction. Artesia ne devrait avoir aucun problème pour dépasser le stade de l'autoproduction et apporter sa pleine contribution à la scène dark atmosphéric, ce que l'on ne peut que souhaiter. 10/10

 

LES ACTEURS DE L'OMBRE Webzine

Cette formation est l'union de deux musiciennes, à l'âme douce et sombre, où finesse et délicatesse se dégagent en premier plan. Je trouve que les ambiances et les atmosphères caressent de près des pionniers comme "Elend" dans un esprit assez proche. (C'est la première idée qui m'est venue à l'esprit, mais c'est personnel! ).Les titres ont des noms profonds, et un très beau développement, c'est gracieux et apaisant..La première pièce:"A l'ombre des grandes forêts" démarre sur une nappe délicate de synthé, soutenue par des violons discrets et grandement efficaces; ça monte, avec des choeurs fins et posés, ce sont des boucles qui tournent et tournent à nous faire chavirer...On sent une maîtrise certaine, et un signe de grand Art.C'est mélancolique et ... morne comme l'Aube...
"Tristesse": un mot qui en dit long, une légère mélodie nous enchante, les choeurs nourrissent, ornementent l'ambiance qui s'adoucit en devenant plus prenante.Cela vous touche au coeur et fouille au plus profond pour en faire émerger une douceur infinie et une passion très émouvante. Le fameux titre éponyme qui clôture cette oeuvre:"LAube Morne" arrive comme un déluge réservé, tonnerre et pluie accompagnés d'une nappe fraîche et humide. Les choeurs sonnent comme une ode ou un chant de sirène en pleine accalmie et nous proposent une fin apaisante. C'est une oeuvre très belle qui, avec le temps et la suite attendue, peut devenir un chef-d-oeuvre... 8,5/10

 

MUSIC EXTREME Webzine

Majestic keyboards open up "A l'ombre des grandes foréts" setting the atmosphere that is Artesia`s trademark. This is really climatic music full of ethereal female vocals that comes from the heart and soul of Agathe M. and keyboards.Another essential feature here is the violon played by Gaëlle D., a superb musician that delivers here incredible sad and melancholic lines that can make you weep with all the feeling that you will find in them. Plus, we have a dark feeling here, reflecting the mood that you can start feeling just by watching the cover art. The keyboards / piano also are essential for Artesia and they another way to achieve melancholy with arpeggios and melodies. THis is one of the most extremely beautiful albums of the year !!